
Aujourd’hui, la mémoire de toutes les organisations repose sur une combinaison de « documents en format papier » et « documents technologiques ». C’est une réalité indéniable. Le seul hic, à mon avis, c’est que l’approche conceptuelle et opérationnelle de la gestion de cette mémoire n’a pas suivi le rythme. Combien d’organisations sont actuellement dépassées par l’absence de systèmes pour exploiter au maximum la jungle des fichiers informatiques sur leurs serveurs de fichiers et dans les boîtes de courriels en lien avec les dossiers physiques, ces deux ensembles étant encore gérés en parallèle? Dans un contexte papyro-technologique, il semble plus qu’évident que le concept de gestion intégrée des documents (GID) se présente comme l’une des solutions les plus porteuses d’avenir, faisant le pont entre les systèmes traditionnels de gestion documentaire et les systèmes de GÉD.
Michel Roberge
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