« Elle
montra son insigne au planton et demanda à parler avec une personne des
archives. Elle s'installa dans une salle d'attente. Au bout de vingt minutes,
elle fut accueillie par un collègue aux cheveux roux, en chemisette et à la
bouche pleine.
– Que puis-je faire pour vous, agent Vega?
Sandra lui servit son sourire le plus charmeur.
– Je sais qu'il est tard, mais mon supérieur m'a envoyée à
Rome cet après-midi. J'aurais dû prévenir, je n'ai pas eu le temps.
[…]
– Écoutez, collègue, entre nous je n'ai pas du tout envie
de passer la nuit aux archives pour faire plaisir à mon connard de chef,
l'inspecteur De Michelis.
[…]
– Voilà ce qu'on va faire: je vous laisse une
liste de choses à chercher et vous, quand vous avez le temps, vous vous en occupez.
[…]
– Je ne saurais pas par où commencer. À ce que j'ai
compris, il s'agit d'une recherche délicate. Je pense que vous êtes plus qualifiée.
– Mais je ne connais pas votre système de classement.
– Aucun problème, je vais vous expliquer : c'est très simple.
[…]
Il lui indiqua le chemin.
Un salon décoré de fresques avec de hauts plafonds
damassés, où étaient disposés six bureaux et autant d'ordinateurs : les archives. »
(pages
138-139)
Michel Roberge
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