Lu sur par hasard sur InfGov's Blog : « La gouvernance de l’information est une affaire sérieuse, très sérieuse et probablement TROP sérieuse pour être laissée dans les SEULES mains des … »
1) Informaticiens
[…] « Les directions informatiques se soucient peu de la valeur de l’information, mais beaucoup plus de son coût (production, stockage, conservation, restitution, circulation, exploitation, sécurisation, etc.). » […] - C'est un peu vrai.
2) Archivistes et Records Managers
[…] « Le records management ou l’archivage considère essentiellement la valeur patrimoniale et légale pour définir l’actif informationnel et supporter une politique de gouvernance de l’information, mais ce n’est pas […] suffisant :
– Le records management est statique alors que la gouvernance de l’information est dynamique,
– le records management est réactif alors que la gouvernance de l’information se veut pro active,
– le records management est principalement centré sur la rétention alors que la gouvernance de l’information est au service de l’exploitation des informations en support à la croissance des affaires. » - C'est peut-être vrai (j'ai enfilé mon armure avant d'ajouter ce commentaire) mais cela dépend grandement des personnes impliquées. Si c'est cette image qui est projetée, il y a pas mal de chemin à parcourir popur la modifier.
1) Informaticiens
[…] « Les directions informatiques se soucient peu de la valeur de l’information, mais beaucoup plus de son coût (production, stockage, conservation, restitution, circulation, exploitation, sécurisation, etc.). » […] - C'est un peu vrai.
2) Archivistes et Records Managers
[…] « Le records management ou l’archivage considère essentiellement la valeur patrimoniale et légale pour définir l’actif informationnel et supporter une politique de gouvernance de l’information, mais ce n’est pas […] suffisant :
– Le records management est statique alors que la gouvernance de l’information est dynamique,
– le records management est réactif alors que la gouvernance de l’information se veut pro active,
– le records management est principalement centré sur la rétention alors que la gouvernance de l’information est au service de l’exploitation des informations en support à la croissance des affaires. » - C'est peut-être vrai (j'ai enfilé mon armure avant d'ajouter ce commentaire) mais cela dépend grandement des personnes impliquées. Si c'est cette image qui est projetée, il y a pas mal de chemin à parcourir popur la modifier.
3) Directeurs juridiques, Risk managers et Avocats
[…] « Les responsables juridiques ne se soucient pas de la valeur de l’information, ils cherchent à protéger l’organisation contre les risques liées à l’existence de l’information ! » - Ça c'est dans la nature même des choses !
4) Exécutifs
[…] « Au niveau exécutif, l’information peut être analysée et comprise, selon les influences déterminantes, comme un coût, une obligation, un levier, etc. et il leur devient plus difficile de gérer, seuls, cette question. » - Difficile à nier.
L’émergence d’un nouveau rôle
« C’est un manager qui sait gérer une équipe pluridisciplinaire réunissant des juristes, des spécialistes métiers, des responsables marketing, des architectes/urbanistes et des utilisateurs informatiques.
Cette équipe a mission d’instruire le programme de gouvernance de l’information à des fins de décision par l’exécutif au niveau global ainsi que des différents métiers.
Son rôle consiste à :
– mener à bien la synthèse de tous les besoins,
– valider l’évaluation des actifs informationnels (au regard des différents besoins),
– instruire les processus décisionnaires
– contrôler la mise en application des outils et des nouveaux services qui en sont issus.
La gouvernance de l’information est une affaire trop sérieuse pour ne pas être laissée dans les mains d’un collège d’experts doués de bon sens et soucieux d’efficacité et de pragmatisme. »
Ouf ! Où se trouve cette perle rare ou existe-t-elle ?
Michel Roberge
Son rôle consiste à :
– mener à bien la synthèse de tous les besoins,
– valider l’évaluation des actifs informationnels (au regard des différents besoins),
– instruire les processus décisionnaires
– contrôler la mise en application des outils et des nouveaux services qui en sont issus.
La gouvernance de l’information est une affaire trop sérieuse pour ne pas être laissée dans les mains d’un collège d’experts doués de bon sens et soucieux d’efficacité et de pragmatisme. »
Ouf ! Où se trouve cette perle rare ou existe-t-elle ?
Michel Roberge
2 commentaires:
Et oui la gouvernance de l'information est une affaire extrêmement sérieuse, elle conditionne la fiabilité, la valorisation, et l'usage des fluides vitaux pour nos organisations.
En fait la question serait plutôt comment faire pour que LES perles rares deviennent cette gouvernance. Une seule personne pour porter cette responsabilité serait le dirigeant. En dehors, une seule personne ne pourrait qu'être un animateur, mais animateur de qui, et comment ... ?
Je vous invite à lire mon blog (et notamment cet article) qui est parle de cet animateur : http://www.3org.com/news/2010/11/mdm-gouvernance-des-donnees-2010-soa/
Une chose est sûre, une gouvernance qui arrive à se mettre en place aura comme outil principal un référentiel des informations de l'organisation. Et ceci aussi est un sujet complexe.
Jean-Pascal Perrein
Consultant en gouvernance de l'information
www.3org.com
Tout d'abord merci à Michel pour avoir relayer ce billet et à Jean-Pascal pour ce commentaire.
Il est clair que de nouvelles attentes, de nouveaux besoins émergent et que nouveaux profils (au pluriel) vont également apparaître et nul doute que les organisations sauront mettre en place les compétences, les méthodes et les hommes qui sauront apporter les réponses pertinentes.
Au plaisir.
Claude
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