Ça me fait toujours bien rire (je devrais plutôt écrire « pleurer »)
quand je lis des billets ou des articles qui traitent de la classification et
du classement des documents et des dossiers. Ce que je viens de faire.
D’abord, on confond ou on intervertit souvent les deux concepts. Dois-je
le rappeler, la classification est une opération intellectuelle alors que le
classement en est une matérielle (ce terme s’appliquant aussi aux documents
technologiques qui sont réels, non pas immatériels).
Mais surtout, parce leurs auteurs insistent généralement pour affirmer
haut et fort qu’une telle arborescence doit reposer sur les activités de l’organisation.
Alors que les exemples fournis représentent un « melting pot » d’activités, de types de documents, de titre
précis de dossiers, de noms d’organisations… et j’en passe.
Si la rigueur n’est pas au rendez-vous quand vient le temps de se doter d’un
outil de structuration normalisé sur lequel repose la constitution des dossiers
numériques ou hybrides (papier + documents technologiques) d’une organisation,
pas surprenant qu’on prête flan à ses détracteurs. Combien de fois ai-je
entendu : « un schéma de
classification, c’est trop compliqué, personne n’y comprend rien, c’est trop
compliqué à utiliser, c’est inutile »? Dans ce contexte de
laisser-aller « technique et professionnel », je me range volontiers aux
côtés de ces vitupérateurs. Ils ont bien raison.
Et pourtant, en énonçant et en appliquant de solides principes directeurs…
Michel Roberge
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