Tel est le titre d’un billet publié le 11 février 2014 sur
le blogue descary.com
et qui m’a fait sursauter. Bien que son auteur finisse par avouer dans les
commentaires qui suivent ce texte de prime abord peu nuancé qu’il avait employé
un intitulé « provocateur »,
celui-ci aurait aussi dû sensibiliser ses lecteurs néophytes à la problématique
de la valeur juridique des images numériques une fois les documents papier
détruits. Heureusement des lecteurs le lui ont rappelé.
Au Québec, la Loi
concernant le cadre juridique des technologies de l’information et le Code civil du Québec règlemente le
transfert de support des documents. Tout conseiller dans le domaine de la
gestion de l’information devrait sensibiliser ses lecteurs à cette réalité.
Numériser ses documents, oui. Mais pas n’importe comment, surtout lorsqu’il s’agit
de document qui peuvent avoir une valeur probatoire. Et demander conseil avant de détruire le papier.
Michel Roberge
2 commentaires:
Cela me rappelle la légèreté du prestataire concernant le coffre-fort numérique citoyen de la ville de Québec, qui ait tenu les mêmes propos si mes souvenirs soient bons... J'avais d'ailleurs suggéré en commentaire sur un de tes billets me semble-t-il qu'une solution intéressante en revanche pouvait être de créer des relais de numérisation certifiée dans la ville (poste, hôtel-de-ville...). En dehors de ce genre de réflexion, ces propos sont de mesure à induire gravement en erreur l'usager lambda.
En France, l'administration fiscale prône de plus en plus la dématérialisation... en ce qui concerne les déclarations parce que ça lui facilite la vie et finit par coûter moins cher, mais reste farouchement accrochée au papier en ce qui concerne la comptabilité des entreprises.
Bref la facture papier reste encore la reine des services fiscaux et n'a pas été détrônée par sa cousine virtuelle.
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