12 févr. 2014

869 – « À l’heure du numérique, le document n’existe plus »

« Un document numérique n’a pas de mémoire. Il est d’emblée falsifiable et possiblement falsifié. »

Ces deux citations m’ont interpelé. On les trouve dans l’excellent  billet signé par Louis Colombani intitulé Instrument de recherche, données et documents et publié sur le site Web de labs.anaphore.eu. Une belle réflexion sur les supports technologiques de l’information qui documente les activités d’une organisation dont je me permet de citer cet extrait qui vous invitera certainement à lire le texte dans son intégralité :

« Les octets sont invisibles de manière immédiate (sans intermédiaire, contrairement au texte sur papier). L’intérêt de ces données, c’est qu’elles peuvent être manipulées par les outils informatiques. À un moment, ces données manipulées sont restituées par l’intermédiaire d’un écran ou d’une imprimante selon des formes variables. On peut dire que le document n’existe qu’une fois affiché à l’écran, couché sur le papier, sorti de l’imprimante. Il n’y a pas, alors, un document unique, mais plusieurs documents distincts. »


Michel Roberge

1 commentaire:

Colombani, Louis a dit...

Monsieur Roberge, un grand merci pour votre appréciation sur mon modeste billet. Je crois utile de préciser que ces réflexions sont très largement inspirées des travaux et écrits de Bruno Bachimont.
Louis Colombani