Au 16e siècle, « le
développement de l’imprimerie a conduit à la diffusion du livre, et avec lui
des outils de travail comme les dictionnaires, les index, les bibliographies,
qui ont peu à peu supplanté les simples mémoires individuelles. Parmi les
volumes de la Bibliothèque Diderot de Lyon […] figure à ce titre l’intéressant ouvrage de Conrad Gesner, Pandectarum
sive partitionum universalium libri XIX. , publié à Zurich chez Johann Froschauer en 1548 [qui lui a valu]
le titre de « père de la bibliographie ».
En 1541, à l’âge de 25 ans, il
s’attelle en effet à produire un catalogue bibliographique de toutes les œuvres
écrites en latin, grec et hébreu, imprimées ou manuscrites. [Il recense] 10 000 œuvres de 3 000 auteurs différents,
[…] classées […] par discipline. Cet arrangement systématique répond à une division des
savoirs qui est présentée sous forme d’un tableau dans le livre même. »
[…] Cette volonté de recenser,
d’indexer et de classer les ouvrages répond également à l’inquiétude que la
multiplication des livres – en d’autre terme l’excès d’information […].
Source : Interface : Livres anciens de l'Université de Lyon.
Source : Interface : Livres anciens de l'Université de Lyon.
La classification thématique comme solution à l’organisation d’une
grande quantité de documents. Intéressant comme constat, n’est-ce pas ? Le
20e siècle n’a rien inventé !
Michel Roberge
Aucun commentaire:
Publier un commentaire