Lu dans Henning Mankell. – Sable mouvant – Fragments de vie. – Paris : Seuil, 2015.
« Je me rendais à
Tombouctou pour deux raisons. La première, c’était de la voir, simplement, et
de constater de mes propres yeux que le bout du monde n’existe pas. Mais Tombouctou,
elle, existait. Je ne m’étais donc pas trompé du tout au tout.
La seconde raison,
plus importante pour l’adulte que j’étais entre-temps devenu, était de pouvoir
admirer son trésor de vieux manuscrits. Au cours des époques troublées, les
habitants de Tombouctou les avaient dissimulés dans le sable. Des manuscrits
millénaires avaient ainsi pu être préservés, grâce au climat désertique chaud
et sec, et parvenir de la sorte jusqu’à nous. On pouvait les consulter dans
différentes archives et bibliothèques placées sous la fière surveillance des habitants
de la ville. » (p.105)
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