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Et qu’en est-il de la récupération des dossiers administratifs enfouis sous les décombres? Les décombres sont toujours là le la mémoire organisationnelle de l’administration publique et d’un grand nombre d‘entreprises privées prisonnière ou tout bonnement en vois de destruction. Et les problèmes administrations semblent criants. On n’a qu’à penser à l’état civil comme le mentionnait dernièrement un intervenant de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) de Québec, lors du lancement d’un ouvrage publié par un coopérant survivant de l’Hôtel Montana. À son avis, rien n’avait encore été fait pour reconstituer les dossiers des administrations.
C’est à se demander si certaines ONG qui s’intéressent à la préservation de la mémoire organisationnelle sont efficaces : quelques jours après le tremblement de terre, j’avais offert mes services au Bouclier Bleu en compétant une fiche d’inscription. À ce jour, aucune confirmation de réception et aucune suite. Mes tentatives de sensibilisation (bureau de la Gouverneur générale du Canada, du Consulat d’Haiti à Montréal, d’un groupe d’intervenants de l’Université Laval…) n’ont pas eu d’écoute. C’est certain que l’aspect humanitaire prime sur le matériel. Je comprends qu’on souhaite également sauver le patrimoine culturel en danger. Mais le patrimoine de gestion est important puisqu’il documente les services aux citoyens.
Michel Roberge
1 commentaire:
J'ai également offert mon aide au Bouclier bleu, mais il n'y a eu aucun retour...
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