Pierre Berloquin, ingénieur civil français passionné de codes secrets, rapporte dans son plus récent et passionnant ouvrage, Codes. La grande aventure, que j’ai dévoré il y a quelques semaines, les pratiques « archivisticovinaires » des compagnons maçons et charpentiers :
« Ne nous attendons à trouver des codes écrits dans les archives papier des compagnons ; il n’y en a pas. Les compagnons ont toujours été des artisans pratiques qui s’expriment dans leur métier et ont peu à dire et à écrire. En outre, les persécutions leur ont appris à ne pas laisser de documents derrière eux. Selon la légende, ils se réunissaient, et se réunissent encore, chaque année, avec tous les papiers qu’ils ont utilisés pendant douze mois, ils en font un grand feu, mélangent les cendres dans du vin, puis boivent le tout. »
Pierre Berloquin. – Codes. La grande aventure. – Neuilly-sur-Seine : Éditions Michel Lafon, 2010. – pp. 163-164).
« Ne nous attendons à trouver des codes écrits dans les archives papier des compagnons ; il n’y en a pas. Les compagnons ont toujours été des artisans pratiques qui s’expriment dans leur métier et ont peu à dire et à écrire. En outre, les persécutions leur ont appris à ne pas laisser de documents derrière eux. Selon la légende, ils se réunissaient, et se réunissent encore, chaque année, avec tous les papiers qu’ils ont utilisés pendant douze mois, ils en font un grand feu, mélangent les cendres dans du vin, puis boivent le tout. »
Pierre Berloquin. – Codes. La grande aventure. – Neuilly-sur-Seine : Éditions Michel Lafon, 2010. – pp. 163-164).
À la bonne vôtre!
Michel Roberge
Michel Roberge
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