J’ai été piqué au vif par ce court billet publié sur le blogue de Geneviève Le-Blanc qui souligne, à juste titre, « qu’il faudrait que cesse cette très vieille habitude d’associer uniquement le secteur public avec le monde des archives », que les « enseignants doivent arrêter de se retrancher vers les besoins du Public comme si c’était un déshonneur pour un étudiant d’envisager d’aller dans le privé » et que les « archivistes du Public doivent arrêter de regarder les archivistes du Privé comme des parasites ou des incongrus ».
L’à-propos de ce commentaire qui pourrait aussi être valable de ce côté-ci de l'Atlantique : un article publié sur le site de l’etudiant.fr et intitulé : Frédéric Troilo, 30 ans, archiviste en auto-entreprise après un master pro archives dont la démarche trouve un appui du président de l’Association des archivistes français. Ce qui ne semble pas être l’opinion de tous si on en juge l’extrait d’un billet publié sur le forum archives.fr : « Attention donc à ces formules modernes qui génèrent précarisation, dévalorisation professionnelle et déstabilisation du marché ».
Après 25 ans à la direction de l’entreprise que j’ai fondée avec des collègues alors que j’avais à peu près le même âge que Frédéric Troilo, aurais-je donc contribué à la dégénérescence de mon métier?
Michel Roberge
1 commentaire:
Je crois que la remarque ne porte pas sur la création d'une entreprise dans le domaine mais met en garde contre le nouveau statut d'auto-entrepreneur en France qui réserve parfois quelques mauvaises surprises.
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