En ce
vendredi, à la veille du long congé de l’Action de grâce célébré entre autres
au Québec, quoi de mieux qu’un peu d’humour. Je vous invite à lire ce billet
de David Auerbach publié en août dernier et qui d.bute comme suit :
« Ô Seigneurs
de l’Internet commercial,
Pardonnez-moi,
parce que j’ai péché. J’ai abondamment utilisé Internet sans m’acquitter de mon
dû, c'est-à-dire sans vous autoriser à prélever ce que je vous devais en
échange de vos services: mes données personnelles. J’ai obstinément tu les plus
basiques des informations me concernant.
Grâce aux
bloqueurs de publicités, cela fait des années que je n’ai pas vu une pub sur
Internet (c’est quoi cette histoire de « Perdre 15 kg en 2 semaines »?). J’ai été un vilain cachotier, un égoïste,
un véritable parasite suceur de sang vivant aux dépens de cette magnifique
créature qu’est l’Internet commercial. Facebook, LinkedIn, FourSquare : je vous
demande pardon.
Pour me
racheter (et avec en tête The Daily You, le récent livre de Joseph Turow sur
l'industrie publicitaire), j’aimerais vous faire profiter d’une offre spéciale.
Une occasion à ne pas manquer, puisqu’il s’agit des enchères exceptionnelles
que j’organise sur mes données personnelles. Je mets en vente toutes les
informations démographiques me concernant, de nombreux renseignements sur mes
goûts personnels et bien plus encore.
Aussi,
lorsque vous aurez finalement réussi à verrouiller toutes les plateformes pour
interdire les bloqueurs de publicités une bonne fois pour toutes, vous serez
prêts. Prêts à me cibler. »
Je vous laisse lire la suite qui porte à réfléchir sur
ce Big Brother du XXIe siècle.
Michel Roberge
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