« La problématique de l’organisation,
de la gestion et de l’accès au savoir et à la mémoire reste entière dans les
pays en développement en l’occurrence ceux de l’Afrique subsaharienne. Au
cœur de cette problématique, la question de l’archivage physique et
électronique des documents est devenue un défi pour tous les acteurs privés,
étatiques ou non-étatiques. Pour relever ce défi et faciliter la valorisation
des archives, il nous est apparu de réfléchir à des stratégies
alternatives de vulgarisation mais efficaces et innovantes. »
C’est ainsi que débute un intéressant article
publié sur le site Web de lanouvelletribune.info
intitulé « ’’Archiver sans être archiviste’’ pour valoriser les
Archives en Afrique »
Un concept novateur pour répondre à un besoin : « démocratiser la gestion
des archives dans un contexte où le nombre de diplômés en
archivistique est faible, proportionnellement à la masse documentaire produite
dans les pays africains au sud du Sahara » et « contribuer à l’appropriation de la culture
documentaire, en général, et celle archivistique en particulier, par les
citoyens. »
Dans nos sociétés où les ressources abondent, nous
nous confortons trop souvent dans les ornières d’une vision traditionnelle du
savoir-faire. Après avoir lu ce texte, il me semble qu’il faut reconnaître la
nécessité d’innover en développant de nouvelles stratégies avec un encadrement
professionnel assurant l’atteinte des objectifs d’identification, d’organisation,
de préservation des documents d’activités. Autant pour les documents utiles à
la gestion et à la réalisation de la mission de chaque organisme que pour la
portion des archives à conserver en permanence en raison de leur valeur historique
et patrimoniale.
Cette expérience mérite d’être évaluée.
Michel Roberge
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