22 janv. 2014

858 – Innover pour valoriser les documents d’activité et les archives en Afrique subtropicale

« La problématique de l’organisation, de la gestion et de l’accès au savoir et à la mémoire reste entière dans les pays en développement  en l’occurrence ceux de l’Afrique subsaharienne. Au cœur de cette problématique, la question de l’archivage physique et électronique des documents est devenue un défi pour tous les acteurs privés, étatiques ou non-étatiques. Pour relever ce défi et faciliter la valorisation des archives, il nous est apparu de réfléchir à des stratégies alternatives de vulgarisation mais efficaces et innovantes. »

C’est ainsi que débute un intéressant article publié sur le site Web de lanouvelletribune.info intitulé « ’’Archiver sans être archiviste’’ pour valoriser les Archives en Afrique » Un concept novateur pour répondre à un besoin : « démocratiser la gestion des archives dans un contexte où le nombre de diplômés en archivistique est faible, proportionnellement à la masse documentaire produite dans les pays africains au sud du Sahara » et « contribuer à l’appropriation de la culture documentaire, en général, et celle archivistique en particulier, par les citoyens. »

Dans nos sociétés où les ressources abondent, nous nous confortons trop souvent dans les ornières d’une vision traditionnelle du savoir-faire. Après avoir lu ce texte, il me semble qu’il faut reconnaître la nécessité d’innover en développant de nouvelles stratégies avec un encadrement professionnel assurant l’atteinte des objectifs d’identification, d’organisation, de préservation des documents d’activités. Autant pour les documents utiles à la gestion et à la réalisation de la mission de chaque organisme que pour la portion des archives à conserver en permanence en raison de leur valeur historique et patrimoniale.

Cette expérience mérite d’être évaluée.


Michel Roberge 

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