Lu dans
Le livre du roi d’Arnaldur Indridason
(Paris : Métailié, 2013) dans lequel un professeur spécialiste des Sagas
islandaises, « patrimoine culturel
inestimable qu’ont protégé les Islandais au long des siècles comme symbole de
leur nation », et un jeune
étudiant traversent l’Europe à la recherche du précieux manuscrit : l’Edda
poétique.
«
Lorsque mes yeux se furent habitués à l’obscurité,
je vis apparaître devant moi le fatras le plus épouvantable que j’aie jamais
vu. D’énormes piles de journaux et de livres étaient alignés par terre le long
des bibliothèques qui recouvraient totalement les murs et étaient bourrées de
livres et de journaux avec, au-dessus, encore et encore, des livres entassés
verticalement partout où il y avait de la place et jusqu’au plafond. Des piles de
documents et des dossiers étaient disséminés partout, par terre pour la
plupart. Il y avait un guéridon lui aussi couvert de livres. Il semblait régner
là le plus complet désordre, et je ne voyais pas commet on pouvait y retrouver
quoi que ce soit. Le bureau, à l’écart, était submergé par une quantité plus grande
encore de documents et de livres. » (p. 38)
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