Le « changement
constant des supports de l’information numérique et des formats des fichiers
laisse derrière lui des montagnes d’informations qui, inexorablement,
deviennent illisibles. Livrées à elles-mêmes, elles sont condamnées à l’oubli.
Cette
problématique touche de plein fouet les résultats scientifiques, exprimés de plus
en plus souvent sous forme de bases de données. Car celles-ci vieillissent très
rapidement: les langages de programmation se révèlent obsolètes et les systèmes
d’exploitation ne sont plus compatibles avec le nouveau serveur. »
Cette affirmation
de Daniel Saraga dans un article
publié sur le site Weblecourrier.ch et intitulé « Les archéologues du numérique »
sert d’introduction pour démontrer à quel point il est essentiel de s’assurer
de la récupération de données numériques qui risquent avec désuétude des
supports et des langages de programmation de devenir inexploitables. .» Citant,
entre autres, la récupération par l’Université de Harvard du Lexicon
Iconographicum Mythologiae Classicae, sauver l’une des plus importantes bases
de données consacrée à la mythologie grecque qui s’est arrêté en 2009, après
trente ans de développement.
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