Je vous incite à lire cet article d’Eric Lacombe
intitulé « Gestion de l’information, le rôle du support documentaire ou
comment améliorer les performances par l’usage des cartes numériques
interactives » et publié sur le
site Web de books.openedition.org.
Il y est question des impacts de la perte des supports
tangibles par na numérisation (dématérialisation) et des pistes de réflexion
qui permettent de compenser les effets de la perte du support lors de la
dématérialisation des documents en rematérialisant les données sur une carte
numérique interactive.
Et l’auteur de conclure : « Partant du constat que les utilisateurs
rencontrent des difficultés dans la gestion de l’information numérique, nous
avons analysé les effets liés à la dématérialisation des documents. Détachée de
son support papier, l’information rejoint les systèmes d’information, circule
de plus en plus vite, et perd l’utilisateur dans le cyberespace...
Pour reprendre
contact, il est donc nécessaire d’adapter les méthodes de travail et
l’organisation des entreprises : une approche collaborative, une organisation
en mode réseau apparaissent comme des incontournables. Une autre approche,
complémentaire, est envisageable : utiliser la carte comme interface entre les
espaces physiques et numériques, pour relier au sein de l’entreprise les flux
physiques et les flux d’information.
La carte
interactive et collaborative peut ainsi devenir le nouveau support de
prédilection de l’information. Simple d’accès pour les utilisateurs,
interconnectable aux systèmes d’information existants, utilisable par les
robots du Web ainsi que par les objets communicants, adaptée aux besoins
émergents de la mobilité, exploitable à de multiples échelles, elle permet
d’établir un lien de continuité entre d’innombrables sources d’information et
servir de référentiel commun aux différents acteurs du territoire.
Il s’agit néanmoins d’un nouvel usage de la
carte, à la croisée de deux disciplines, la géographie et la gestion de
l’information, qui ouvre sans doute la voie à un nouvel axe de recherche. Les
technologies sont potentiellement disponibles. Ce sont désormais les
expérimentations qui sont à mettre en place pour pouvoir juger de la pertinence
de ce nouveau paradigme. »
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