C’est en lisant, en 2009, cet intéressant bouquin, N'espérez pas vous débarrasser des livres, une conversation entre Umberto
Eco et Jean-Claude Carrière que m’est venue l’inspiration pour écrire mon
premier récit fiction.
Ces échanges entre intellectuels portent, entre autres, sur l’importance
des supports d’information pérennes et où on y fait aussi l'éloge de la bêtise,
on y analyse la passion du collectionneur, on évoque les raisons pour lesquelles telle
époque engendre des chefs-d'œuvre, la manière dont fonctionnent la mémoire et
le classement d'une bibliothèque. On y explique pourquoi « les poules ont mis un siècle pour apprendre
à ne pas traverser la route » ou comment « notre connaissance du passé est due à des crétins, des imbéciles ou des
adversaires ».
Mais surtout comment on a découvert des manuscrits anciens du XIIIe
siècle chez des antiquaires ou chez des encanteurs.
Il n’en fallait pas moins pour m’offrir sur un plateau d’argent l’idée
de publier un polar, Zébrures écarlates, mettant en
vedette un détective archiviste québécois hors du commun, Ives d’Arch, à la
recherche de documents perdus, disparus ou volés. Et d’arrimer cette fiction à
la petite et à la grande histoire de 1954 à 2009 au Québec et en Catalogne.
Après tout, mes racines d’historien de formation sont toujours attachées au
patrimoine archivistique des nations.
Je n’aurais jamais imaginé un jour participer au Salon international du
livre de Québec en tant qu’écrivain. J’y serai le vendredi 15 avril de 14 h à
15 h et le dimanche 17 avril de 11 h à midi. Venez me rencontrer pour, comme on
dit en québécois, « piquer une jasette ».
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