Dans la gestion du sort final de certaines séries documentaires, quant à l’impossibilité de conserver l’ensemble des documents compte tenu de leur volume, le choix du tri et de l’échantillonnage s’impose. Des critères de sélection doivent alors être établis et approuvés. Dans certains cas, ces critères devraient permettre une certaine vérification avant de procéder. Les deux exemples ci-dessous d’application stricte de critères de tri et d’échantillonnage sont plutôt désolants. Ils sont cités par Georges Nicholson dans André Mathieu. Biographie publiée à Montréal, en 2010, chez Québec Amérique aux pages 436 et 444-445 :
« Le lendemain [27 février 1968], c’est la télédiffusion de cet unique récital jamais enregistré dans des conditions idéales, tant sonores que visuelles. Des photos prises à toutes les époques de la vie d’André [Mathieu] ont été agrandies et la caméra, pendant qu’il joue, se promène d’un visage à l’autre, illustrant les étapes de la vie de celui qu’on entend. Hélas, cette émission n’a pas été conservée dans les archives de Radio-Canada; l’émission Jeunesse Oblige étant une émission quotidienne, on ne gardait qu’une émission par semaine et c’est celle du 29 février qui a été retenue. »
« … le mercredi 17 [avril 1968), André [Mathieu], sans doute grâce à l’intervention de son ami André Morin, est invité à nouveau à la télévision de Radio-Canada pour participer à l’émission Femme d’Aujourd’hui, animée par Aline Desjardins et Yoland Guérard et réalisée par André Groulx. Pas plus que l’émission Jeunesse Oblige du 27 février [1968], cette rencontre à la veille du dernier concert de sa vie n’a été conservée dans les archives de Radio-Canada. »
Michel Roberge
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